Je vis, donc je suis

Je vis, donc je suis

Quelques nouvelles du front

Salutations a tous !

 

Vous avez du remarque que depuis 3 semaines il n'y a plus d'articles mis en ligne. C'est tout simplement parce que j'ai fini l'ecriture du livre. Je suis maintenant en mode relecture et je ne me rendais pas que ca prenait tant de temps.

 

Alors voila je voulais juste savoir si vous vouliez que je continue a poster quelques extraits de maniere aleatoire, si vous preferez maintenant attendre la version finale ou si vous voulez que je publie par petits bouts le debut du livre de maniere gratuite et exclusive.

 

Merci infiniment de me suivre dans mes aventures :)


15/02/2017
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Le mimétisme de la violence

Le mimétisme guide l’humanité. Ça se vérifie tout le temps. Et quand on s’intéresse à l’histoire c’est déterminant. D'une certaine manière le mimétisme est similaire au karma. Donne une baffe et la victime rendra la baffe (sous une forme parfois indirecte et inconsciente qui pourrait surprendre puisqu’elle sera dirigée sur une personne « innocente »). Alors, bien sûr, parfois il y a vengeance directe. Tu me tapes, je te tape. Mais le problème c’est que quand je me venge et que je te tape, tu vas ressentir quelque chose et tu vas devoir continuer sur ce chemin de la violence pour pouvoir exprimer cette souffrance. C’est obligatoire. Même si la vengeance n’est pas assouvie tout de suite. C’est en ce sens que je pense qu’elle arrive parfois plus tard, voire beaucoup plus tard et de manière inconsciente. Ainsi, même un sage pourrait à sa façon participer au développement de la brutalité.

 

C’est l’effet papillon dans sa matérialisation la plus concrète. Il y a TOUJOURS une conséquence à nos actes. Alors bien sur parfois de mauvais actes conduisent a quelque chose de merveilleux mais je ne peux penser qu’en faisant la paix et le bien on participe à la création du mal. Notre guide l’explique mieux que moi mais je voulais l’exprimer à ma manière. Et en tout cas il n’a jamais dit que prôner la paix et l’amour pouvait apporter du mal.

 

Alors donnons des sourires, de la sympathie et des câlins. Soyons des bisounours et choisissons le cheval de « bataille » -paix, amour, gentillesse, écologie etc.- qui nous plait.


23/01/2017
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Le faux problème des zombies

Il y a un truc qui me rassure véritablement à propos des zombies ; une fois le cerveau touché, ils ne reviennent pas. Et je pense que dans un laps de temps relativement faible il n’y en aura plus du tout, car on les aura tous exterminés. C’est un détail qui me faisait toujours hérisser le poil à l’époque.

 

Comment expliquer le nombre toujours plus grand de zombies ? N’y a-t-il pas un jour ou il n’y en a plus ? Ou à l’opposé un jour où il n’y a plus de survivants ? En tout cas, si on a une approche mathématique et que l’on est décidé a pas se laisser marcher sur les pieds ni envahir par la peur il suffit de s’organiser avec prudence et de les éliminer un par un. Apres, il n’y a plus qu’à être vigilants avec les malades et les mourants. Pour les morts isolés ou les gros accidents il suffira juste de s’en occuper rapidement. Avant que les morts ne propagent leur envie de manger de l’humain vivant. En tout cas moi je n’ai jamais laissé le temps a l’un d’entre eux de se mettre en situation de me mordre. T’es mordu t’es fouttu.

 

J’estime qu’il est déjà surprenant que j’arrive à en trouver autant (et ça doit équivaloir a 3 morts vivants par semaine si je fais la moyenne). Je suis persuadé que le message s’est répandu comme une trainée de poudre parmi les survivants. « Visez le cerveau ! ». Si ça se trouve la situation n’est pas aussi catastrophique que ça dans les villes. Si ça se trouve le problème est en passe d’être réglé.

 

La complication finalement c’est de survivre entre êtres humains. Quand le sexe et la faim ne sont plus assouvis l’homme est capable des pires atrocités. Ce n’était pas si mal que ça a Bukit Lawang. Bien moins pire que dans beaucoup d’endroits sur terre, j’en suis convaincu. Tout ça pour dire que je suis bienheureux dans ma jungle sécurisante, avec mes singes farceurs et mon chat. Bien à l’abri des horreurs, de la violence brute et de la souffrance que l’homme prend pour armes des que la peur le submerge…


16/01/2017
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Le bien et le mal existent-ils ?

Dès qu’on comprend qu’il faut se détacher du jugement je pense qu’il est normal de se poser la question.

 

Quand je regardais des films ou des séries réalistes (comme Breaking Bad ou Les Sopranos) j’essayais toujours de me mettre à la place des personnages. Me demander : « si j’étais à leur place, aurais-je réagi différemment ? ». Dans la majorité des cas je pouvais m’identifier à leurs actes et me disais que dans leur situation j’aurai probablement agi de la même manière. Qui sommes-nous pour juger d’un acte ? Et même si aux premiers abords on pense être dans notre droit de juger nous ne connaissons pas la personne a 100%. On ne connait jamais une personne parfaitement. C’est déjà assez dur de se connaitre soi-même… Je me surprends régulièrement sur ce que je crois savoir et je ne dois pas être le seul.

 

Prenons l’exemple de l’empire romain contre les barbares. Qui peut dire que l’un est le mal, l’autre est le bien ? Si on se met du côté romain bien sûr qu’ils pensent bien faire et vice versa. C’est pareil pour tous les conflits. Oui. Tous. Sans exception.

 

Ce que l’on peut faire, c’est considérer l’autre avec bienveillance et humilité. C’est la seule parade que j’ai trouvé pour pardonner à chaque fois.

Bien sûr, le fait de m’être fait violemment agresse par Nur est l’épreuve la plus difficile qu’il m’ait été amené de vivre. Et même s’il m’a fait beaucoup de mal, je lui ai pardonné, car je ne veux pas vivre avec cette souffrance jusqu’à la fin. Je n’ai même pas envie de me venger. Si ça se trouve il a lui-même été agressé étant petit. Ou recemment. Un grand classique, qui se vérifie souvent.

 

Alors voilà, peut être quand tout sera fini et que je décéderai je m’autoriserai à juger. A ce moment-là je pourrai avoir le recul nécessaire pour qualifier untel ou untel de bon ou de mauvais. Mais j’ai envie quand même envie de demander ; à quoi bon ? Savoir que j’avais raison ? Je vais répéter ce proverbe génial « Tu préfères avoir raison ou être heureux ? ». Un choix simple à faire.

 

En attendant de trouver un autre groupe, je vais tacher de vivre le moment présent. Sans me faire happer par ces pensées qui font mal.

Je ne fuis pas. J’ai accepté. Et je vais de l’avant.


09/01/2017
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Je suis malade

Je ne me sens pas bien ces derniers temps. J’ai eu des palpitations et de grandes fatigues. C’est la première fois que ça m’arrive. En général quand mon corps ne va pas je me tourne vers ma nourriture mais honnêtement je ne vois pas ce que j’ai changé dernièrement. En fait, je sais que rien n’a changé ; on mange toujours du riz avec quelque fois des légumes et des fruits en guise d’entrée ou de dessert. De temps en temps du poulet et des œufs mais c’est rare. Et de toute façon ça doit bien faire 2 semaines que je n’en ai pas mangé.

 

Et peut-être que c’est justement ça le souci, un manque de protéines… Ou alors un simple virus. Le truc c’est que je ne veux pas en parler tant que ce n’est pas handicapant. Dès qu’on est catalogué dans la case « malade » c’est la quarantaine direct, et on peut finalement finir bien pire que si on est patient et qu’on laisse faire dame nature. Si c’est pour me retrouver avec de probables infectés et finir avec une lame en pleine tempe alors non merci.

 

C’est un monde bizarre que ce nouveau monde. On est entre les deux. Entre la barbarie et la politesse. Et on bascule vite de l’un à l’autre. Je ne sais plus quoi faire, si ce n’est espérer, et croire en la puissance méditative de mon corps.

 

J’ai guéri de nombreuses fois de manière miraculeuse, juste en portant mon attention sur la partie de mon corps qui est en souffrance. Le souci c’est que je l’ai fait dernièrement et je ne ressens pas d’améliorations notables. Heureusement, il y a une chose que je sais et qui me rassure, c’est que tout passe. Même si parfois ça implique de mourir ; la dernière option. Vous qui me lisez en savez probablement plus que moi. Si vous êtes a la fin du journal cela veut dire que ma fin est proche. En tout cas je vais me battre et vais continuer à axer mes méditations sur les parties de mon corps qui me gênent. Si ça se trouve, j’ai un cancer. Et ce qui me rassure c’est qu’on ne compte plus les exemples de rémission sans traitement aucun. Je pense essayer le jeune 48h. Cette idée m’est venue à l’instant, probablement soufflée par mon intuition.


02/01/2017
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