Je vis, donc je suis

Je vis, donc je suis

Mon ego, ce héros

Ces quelques lignes, je vais les dédier à mon ego. Mon ego que j’ai critiqué et blâmé a de très nombreuses reprises.

 

Pardon.

 

Car même s’il est vrai qu’il m’aura beaucoup fait souffrir et qu’il a toujours voulu m’éloigner du bonheur et du moment présent il possède un grand mérite ; il m’a sauvé la vie. Plein de fois. La principale fonction de l’ego c’est de nous faire survivre. Il ne veut que notre bien. Il va traquer tous les dangers de la situation actuelle, en se basant sur le passé et en s’inquiétant du futur, et va marteler nos pensées de tout ce qu’il faudrait faire. Et il n’arrêtera pas, ou alors sur de très courtes périodes car il souhaite la perfection.

 

Mais une fois qu’on a réalisé qu’on pouvait lui parler, son impact est insignifiant. Il suffit de lui dire gentiment « mon cher ego, j’ai bien pris note qu’un serpent dangereux rodait autour du camp mais pour le moment je suis en sécurité et je vais bien. Je m’occuperai de cela plus tard ». A cet instant là je peux m’abandonner au moment présent. Regarder les macaques se balancer de branches en branches sans aucune considération pour le silence de la foret. Regarder le vent faire bouger cette flore verte et pleine de vie. Pouvoir se dire que oui, j’en fais parti. Que je ne suis pas seul. Que je suis connecté au grand tout de la conscience. Je n’en suis pas séparé.

 

Alors merci, mon cher ego. Merci d’avoir pris soin de moi. Ne t’inquiète pas. Dans le moment présent je vais quasiment tout le temps bien.



01/11/2016
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